Sunday, July 23, 2017

FARàVélo à la découverte de la Vallée de la Bièvre

Pourquoi regarder des cyclistes à la télé si vous pouvez vivre la joie de pédaler vous-même?

Pendant que toute la France regardait l'arrivée du Tour de France, FARàVélo a fait une virée estivale dans les forêts qui entourent Fontenay-aux-Roses. Notre "Tour de la Vallée de la Bièvre" a mobilisé moins de personnes que le Tour de France, mais pas moins de plaisir!

De gauche à droite: Stein van Oosteren, Hilde de Bock, Louis le Dinh Bao, Fabien Seisen.

Une sortie de FARàVélo est une mine d'astuces. Voici un exemple.

Souvent la démarche d'acheter un vélo n'aboutit pas pour une raison toute bête: manque de place. L'immeuble n'a pas de local à vélo par exemple. Ou pire: le local à vélo existe bien, mais on ne peut pas y accrocher son vélo!

Louis nous a montré la solution. Regardez ici comment en quelques secondes il transforme son vélo en un petit paquet qu'on peut emporter et ranger facilement partout. Au bureau, au restaurant, dans le chariot du supermarché, dans un placard.... C'est un Brompton, une marque anglaise.


Un Brompton est un bel objet léger, astucieux et pratique.

La balade nous a amenés tout au bout de la Coulée Verte à Massy. C'était l'occasion de relever de nombreux défauts que rencontre le cycliste sur cette piste cyclable. Ces défauts feront certainement l'objet d'une "Opération Inventaire Coulée Verte" plus tard, à réaliser par une équipe de FARàVélo. Récompense à court-terme: un pique-nique. Récompense à long-terme: une Coulée Verte mieux praticable.


Où que nous déjeunions, jamais aucun problème pour nous garer.


Sur les routes vidées par le Tour de France, les "coureurs" de FARàVélo ont pu savourer leur Tour de la Vallée de la Bièvre:

Roule, roule, roule!


Mais le plus grand plaisir était quand même le moment où nous quittions le bitume pour nous engouffrer dans la forêt de Verrières:

N'étant pas tous fanatiques de VTT, nous avons parcouru une partie à pied quand même.


Les chemins du cycliste sont souvent jonchés de jolies rencontres et d'idées. Comme le club de boulistes de Clamart, qui a aménagé ce mini-potager à côté de leur piste:


Petit oasis qui vous surprend sur le bas-côté d'une rue, sous le regard des boulistes qui jouent.

Ou une clairière très secrète qui porte le nom de "Vallée Comestible" et qui donne envie..... Pour garder le secret nous n'avons photographié que l'affiche à l'entrée:



Si vous souhaitez rejoindre FARàVélo ou participer à notre prochaine balade: vous serez le bienvenu (les détails ici)!




Saturday, July 22, 2017

En selle à Fontenay-aux-Roses avec FARàVélo !

Qui est FARàVélo et quel est son but ?
FARàVélo est un collectif de cyclistes créé le 29 novembre 2016. Son objectif: rendre Fontenay-aux-Roses (FAR) plus agréable en y favorisant l’utilisation du vélo pour tous. FARàVélo n’est pas un collectif de cyclistes chevronnés, mais vise au contraire à convaincre de nouveaux cyclistes. Plus il y aura des cyclistes, plus la circulation sera apaisée et plus le cycliste sera visible et en sécurité. FARàVélo vise aussi à améliorer la coopération entre la Mairie et les habitants, et à permettre aux Fontenaisiens de se rencontrer grâce au vélo.




Qui est membre et comment le devenir ?
Les membres (une bonne cinquantaine pour l’instant) sont majoritairement des Fontenaisiens qui ont l’habitude de faire du vélo ou qui ont envie de pouvoir en faire plus souvent. Pour devenir membre il suffit de vous inscrire via faravelo@outlook.fr. Vous serez mis sur la liste de diffusion de FARàVélo. L’adhésion est gratuite.

Que fait FARàVélo concrètement ?
Les membres se réunissent environ 1 fois par mois. Ensemble ils élaborent des propositions pour  faciliter le déplacement à vélo à FAR. Des exemples : des pistes cyclables pour se sentir en sécurité, des arceaux à vélos pour pouvoir se garer et une communication plus claire au sujet du vélo. Ces propositions sont ensuite discutées avec la Mairie pour envisager leur mise en œuvre. Inversement, la Mairie consulte aussi FARàVélo lorsqu’elle aménage une rue, pour prendre en compte la sécurité et les demandes du cycliste. Enfin, FARàVélo organise aussi des sorties autour du vélo pour se rencontrer et échanger, et pour montrer qu’il y a plus de cyclistes à FAR qu’on ne le pense.



Pourquoi favoriser le vélo ?
Parce qu’il est bon pour :

  • Notre environnement : le vélo ne pollue pas
  • Notre santé : l’exercice vous fait du bien. Et pas besoin d’être sportif : le relief ne pose plus de problème depuis l’invention du vélo à assistance électrique (VAE) dont l’achat est subventionné au niveau national.
  • Notre qualité de vie : le vélo ne fait pas de bruit et il occupe beaucoup moins de place que la voiture, qui peut du coup être utilisée pour la détente, la balade, etc. Le vélo favorise aussi les relations sociales car il ne vous enferme pas dans votre « bulle ».
  • Notre portefeuille : l’utilisation du vélo est quasiment gratuite. 
  • Notre économie : Le vélo aide aussi à dynamiser le commerce de proximité car le cycliste dépense plus que l’automobiliste en moyenne, étude à l’appui. 
  • Notre emploi du temps : le cycliste est plus rapide en ville : 15 km/h en moyenne contre 14 km/h pour la voiture à cause des embouteillages. Pour aller de FAR à Paris (6 km) le cycliste met 24 minutes en moyenne, et ce de porte à porte ! 

En conclusion, le vélo est une alternative crédible à la voiture. Pour vous convaincre, regardez ce test : le VAE parcourt tout Paris en seulement 36 minutes sans effort ! https://www.youtube.com/watch?v=pwifd5C90ck.


Et hop, tous en selle avec FARàVélo !


Saturday, July 15, 2017

Réaménagement de la rue des Pierrelais: l'avis de FARàVélo

La Mairie de Fontenay-aux-Roses réaménage la rue des Pierrelais et propose deux scénarii: un scénario avec et un sans piste cyclable. FARàVélo a travaillé avec la Mairie sur le sujet. Voici quelques éléments de nos échanges, afin d'aider les Fontenaisiens à formuler leurs observations et idées. 

Les deux scénarii proposés.

Un développement du vélo clairement assumé

FARàVélo est ravi de constater que la Mairie:
  • affiche clairement sa volonté de développer l'usage du vélo ainsi qu'un schéma de liaisons douces;
  • propose un "sas vélo" devant le feu tricolore (le premier!):

Un sas vélo est un espace devant le feu tricolore réservé exclusivement au vélo. La voiture doit s'arrêter devant la ligne interrompue derrière les vélos. Le sas vélo permet au cycliste d'être mieux visible au démarrage, (ii) de tourner à gauche plus facilement et aussi (iii) d'éviter d'attendre dans les gaz d'échappement des voitures.

La piste cyclable

Une piste cyclable est essentielle pour le développement de l'usage du vélo car le premier obstacle à l'usage du vélo est le sentiment d'insécurité. Sans piste, le cycliste se sent "livré" à la merci des automobilistes. Avec piste il se sent plus visible et à l'aise dans son propre espace clairement indiqué, comme le piéton sur "son" trottoir.

Le scénario avec la piste bidirectionnelle proposée a toutefois deux inconvénients majeurs. 

1/ Peu pratique
Difficile à rejoindre depuis la rue du Capitaine Paoli, et le cycliste doit attendre au carrefour Pierrelais/Blanchard pour traverser avant de poursuivre.

Solution: FARàVélo a proposé un scénario intermédiaire avec deux bandes cyclables individuelles des deux côtés de la rue comme ici:


On "prendrait" donc l'espace réservé pour la piste cyclable bidirectionnelle, pour le redistribuer en deux bandes sur les deux côtés de la rue. Cela reviendrait toutefois à élargir la chaussée et donc à décaler les fondations, ce qui dépasse l'enveloppe budgétaire prévue. 

2/ Des arbres en moins (15 arbres devant la Résidence Saint-Prix):
S'il faut choisir entre une piste cyclable et des arbres, FARàVélo préfère sacrifier la piste cyclable. Car les arbres donnent de l'ombre, absorbent le CO2, la chaleur et les vibrations, et ils assurent le bien-être des habitants en atténuant l'aspect minéral de l'environnement. Ceci dit, il est possible de planter quelques arbres entre les places de stationnement (au prix de quelques places de stationnement).

Stationnement sauvage
Pour éviter le stationnement sauvage, qui est récurrent dans cette rue, FARàVélo propose des potelets. 
Problème: L'achat, l'installation et la maintenance sont coûteux: il faut sans cesse les redresser pour préserver l'image de la ville. Solution peu esthétique aussi.
Solution: Des trottoirs plus hauts (20 cm)?  

Excès de vitesse
Sur cette route départementale (D129) très passante et avec peu de virages, la vitesse maximale de 30 km/h est peu respectée. FARàVélo n'a pas d'avis ferme sur la mise en place des ralentisseurs, et préconise la mise en place de radars pédagogiques. 


Le 13 juin 2017 FARàVélo a participé à la première consultation sur place organisée par la Mairie.


Conclusion
Ce texte ne propose pas de "meilleure solution" mais met en évidence la complexité du projet. Il est par exemple impossible de contenter à la fois les "lièvres" (les cyclistes confirmés qui veulent aller vite sur la route) et les "tortues" (les débutants qui ont besoin d'une piste bien séparée de la route pour monter sur un vélo). FARàVélo espère néanmoins que la présence du cycliste sur la chaussée pourra être marquée par une ligne ou des pictogrammes, pour rendre notre ville plus cyclable et agréable. 


Pour aider FARàVélo à rendre Fontenay-aux-Roses plus cyclable et agréable: faravelo@outlook.fr ou tél.: 06 87 61 85 91.


Le piège: le trafic comme argument pour le trafic...



Monday, July 10, 2017

La fin de l'(automob)Île-de-France?

En arrivant en France en 1996, j'ai laissé tomber le vélo. Car je ne voyais ni panneau, ni la moindre ligne blanche prévenant l'automobiliste de la présence d'un cycliste. Comme si le cycliste n'existait pas.

Depuis 2007 le vélo a réussi a percer timidement grâce à l'arrivée de Vélib'. A Paris, nous sommes passés d'un monopole absolu de la voiture à quelques pistes cyclables. Mais ce n'est qu'un oasis dans un désert "automobÎle-de-France".

A titre de comparaison: aux Pays-Bas, mon pays d'origine, quasiment chaque rue est bordée de pistes cyclables. Même en rase campagne. Et ce n'est pas grâce une prétendue "ancienne culture du vélo" des Hollandais. Non, c'est grâce à une volonté relativement récente des autorités néerlandaises de prendre 3 problèmes par les cornes:
  1. un problème économique: le choc pétrolier en 1973 (plus d'essence!)
  2. un problème de santé publique: un excès d'automobiles polluants 
  3. un problème de sécurité routière: trop de cyclistes morts sur la route.
40 ans plus tard, ce choc arrive en France. Notre climat et nos villes étouffent à cause des embouteillages grandissants. Celui qui pense pouvoir fluidifier le trafic en coulant plus de bitume se trompe: car plus on construit de routes, plus il y aura des voitures:


On est tombé dans ce piège à Los Angeles, que le lobby automobile a fait couvrir de bitume à 70% (!) et qui est pourtant la ville la plus embouteillée des Etats-Unis.

Voici le piège du bitumage: pour éviter les embouteillages, l'automobiliste part en général plus tôt au travail le matin. Si on élargit la route, l'automobiliste dormira un peu plus et partira un peu plus tard au travail.... pour se retrouver dans un embouteillage plus large. C'est mathématique, mécanique et malheureux.

Mais en France on peut éviter cette asphyxie qui dégrade l'attractivité de nos villes. A commencer par considérer la pistes cyclable non pas comme une "option" mais comme un élément de base comme le trottoir. Ne serait-ce qu'une petite bande colorée en bord de route qui renforcera le sentiment de sécurité du cycliste.

Il est compréhensible que 44% des Parisiens ne croient pas qu'on désencombrera Paris en donnant plus de place au cycliste et au piéton. Car ils partent du principe que tous les automobilistes continueront à prendre leur voiture pour se déplacer. Moi je crois que cette habitude évoluera, entre autres pour une raison pratique. Saviez-vous qu'on peut traverser tout Paris en 36 minutes sans le moindre effort en vélo électrique (regardez ici)?

Allez hop: en selle!




Sunday, July 9, 2017

FARàVélo participe au lancement de "Mon Vélo est une Vie"

Le paradoxe français est d'être le pays du Tour de France qui n'a pas la moindre piste cyclable sur 99,99% de ses routes. Au lieu de "casquer" pour des aménagements cyclables mettant le cycliste hors de danger (comme dans les pays nordiques) la France préfère casquer les cyclistes pour les "protéger".

Les cyclistes payent le prix fort de cette politique du tout-voiture, qui considère le vélo comme un loisir et pas comme un moyen de transport. Jusqu'au triple vainqueur du Tour de France Christopher Froome, qui dans un tweet affirme avoir été percuté volontairement par un automobiliste impatient le 9 mai 2017 près de Monaco (voir ici).

Un conseil pratique basé sur le constat objectif que la vitesse moyenne de la voiture en ville est de 14 km/h et celle du vélo de 15 km/h.

Suite à une série de décès tragiques de cyclistes dans son entourage, Teodoro Bartuccio, Directeur sportif du Vélo Club du Bourget (93), décide d'agir. Avec son ami Niels Brouzes, coureur cycliste, il lance le mouvement "Mon vélo est une vie" sur la place de la Bastille le 17 mai 2017.

Une proposition faite par le mouvement "Mon Vélo est une Vie" en l'absence d'un Plan Vélo national en France. 

En présence de nombreuses associations de cyclistes, dont FARàVélo de Fontenay-aux-Roses (92), Teodoro Bartucci a lu les 5 propositions du mouvement qui ont été remises au ministère de l'Intérieur (à regarder ici):
  1. Aménager toutes les rues (aussi) pour le vélo
  2. Apprendre à tous la pratique du vélo dès l'enfance
  3. Afficher la nécessité de partager la route et donc de diminuer la vitesse
  4. Alerter l'opinion publique en sensibilisant tous les usagers de la route
  5. Appliquer les sanctions prévues pour la mise en danger d'autrui.
Pour soutenir le mouvement, FARàVélo s'investit pour une meilleure sécurité pour les cyclistes et pour une ville plus agréable. 

La délégation de FARàVélo qui a assisté au lancement de "Mon Vélo est une Vie" (de gauche à droite): Frédéric Bayle, Sylvain Mainguy, Jacques Meunier, Marc Frydman, Stein van Oosteren


Elle organise aussi des sorties à vélo, comme récemment la participation de 40 Fontenaisiens à la Convergence Francilienne.

Si vous voulez participer, contactez FARàVélo via mail (faravelo@outlook.fr) ou suivez-nous via twitter (@FARàVélo).